Pourquoi le métier de bijoutier?

Je ne suis pas devenue bijoutière par passion. Mais je suis devenue passionnée. J’étais juste sûre de vouloir un métier humain, manuel et qui me laisserai une certaine liberté.C’est en visitant un atelier de bijoutier et en passant un concours pour une école de bijouterie de Lyon que mon chemin s’est dessiné petit à petit. Ce métier venait à moi. Et je ne regrette pas mon choix.J’ai commencé à exercer en 2010, dans le vieux Lyon, sous la marque Fraise&Triboulet. A l’époque je partageais mon atelier avec Claire Pelatant de Papaye bijoux. Enfin disons plutôt que Claire a été très importante dans cette aventure car après avoir passé 1 mois chez elle durant mon CAP, elle m’a accueillie dans son atelier et soutenue dans la création de mon entreprise une fois mon diplôme en poche. Je suis d’ailleurs toujours dans son atelier à l’heure actuelle.Avec le temps et les rencontres, mon entreprise a bien évolué. Grâce aux conseils de Geoffrey Chappe, un extraordinaire bijoutier joaillier, j’évolue et gagne en confiance petit à petit pour vous proposer des projets de plus en plus travaillés.
Et puis sous les conseils d’Anselme Giffard de Tip Krao, je décide de passer un cap et de devenir formatrice en bijouterie en 2016. C’est avec les années que j’ai pu prendre confiance et m’autoriser à vous transmettre ce que j’avais acquis. Et je prends beaucoup de plaisir à vous faire découvrir ce métier.

portrait Cécile Crepelliere photographe Léa Fery Lyon
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Une fabrication artisanale

Ce qui me plait dans ce métier? Le calme et la tempête. Le calme car concevoir un bijou demande de la réflexion, de la logique, de l’imagination et de la créativité. Face à une demande de création, je me retrouve tout d’abord devant ma page blanche, à me remettre en tête tous les souhaits du client. Et puis petit à petit, mon crayon se balade sur le papier. Le bijou prend forme. Mais ensuite? Il faut lui donner une réalité à ce bijou. On passe donc sur le métal. Et là, il faut scier, taper, mettre en forme, torsadé, assembler… On ne l’imagine pas forcément, mais la fabrication d’un bijou est parfois physique. C’est ce qui me plait. Y mettre mon énergie pour que le métal prenne la forme que j’ai en tête.

Alors oui, sans une fabrication artisanale de mes bijoux, mon métier ne serait pas le même. Et moi je crois que je m’ennuierai à concevoir en 3D derrière un ordinateur. J’ai trop besoin de toucher la matière.

Des échanges amènent de belles rencontres

Quels bons moments j’ai pu partager depuis que je suis bijoutière. Les rencontres entre « professionnels » sur les marchés, les salons, etc… les conditions climatiques nous obligent parfois à nous rapprocher pour nous soutenir les uns les autres! Hein Marie de l’atelier Lyonnais?

Et puis il y les moments que nous partageons quand vous décidez de me faire confiance pour une création qui vous tient à cœur. Il y a un échange, et souvent une histoire qui se dessine derrière vos souhaits.

Et il y a ces instants, lorsque vous venez découvrir mon métier. On passe du temps ensemble. Et je suis toujours étonnée de voir vos parcours de vie, vos rêves et vos projets.

Continuons comme ça, c’est du pur bonheur et surtout… MERCI!

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